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09/06/2020
Pour ceux qui me connaissent bien, rien de surprenant que j’ouvre ma gueule (euh ma jolie bouche). Pour les autres, désolée, mais je n’ai jamais eu ma langue en poche, mais je vous rassure tout de suite (ou pas) c’est assumé. Appelons donc un chat un chat. Ici pas de chichi ni de tralala… Je suis en colère (oui ça m’arrive, même si on a plus l’habitude de me voir avec le sourire aux lèvres). Pourquoi nous les communicants indépendants sommes-nous les grands oubliés de cette crise sanitaire sans précédent ?
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, je ne pense pas que ce soit facile pour les autres secteurs. Je sais que nous ne sommes pas les seuls à être totalement zappés des mesures qui ont été prises, mais c’est toujours plus facile de parler de ce que l’on connaît.
Cette jolie prime des 5000 euros finira-t-elle par atterrir sur mon compte pro ? Vais-je devoir encore justifier mon métier ?...
Le système qui semblait simple au demeurant se transforme en véritable parcours du combattant. En bref, les codes NACE, tu les as ou tu ne les as pas. Pour le savoir, c’était très simple, tu devais te connecter sur la plateforme https://indemnitecovid.wallonie.be et tu avais le feu vert pour introduire ton dossier ou non.
Youhou, j’ai le feu vert. Ben oui une grosse partie de mon métier c’est quand même dans l’événementiel (j’organise des conférences de presse, des événements pour des blogueurs/influenceurs, je donne des conférences….). Sauf que l’intitulé du code NACE, c’est un joli fourre-tout qui dit tout et rien à la fois : « 82.300 - Organisation de salons professionnels et de congrès ».
Et puis tu déroules l’affaire et là tu peux lire ce que ce code couvre…
Mon dossier, mon comptable l’a rentré le 31 mars (je n’ai pas pu le faire moi-même, j’ai trouvé ça judicieux de bloquer la puce de ma carte d’identité en plein confinement… Petite confidence, j’ai un petit côté Bridget Jones que je tâche de cacher du mieux que je peux).
Le 24 avril, je reçois un mail me demandant un complément d’information (mail auquel j’ai tenté de répondre) :
Et depuis, le calme plat, silence radio… Tu appelles, tu cherches à avoir des nouvelles, mais là on te répond gentiment que tu as malheureusement le code NACE que beaucoup de gens prennent malgré que ce ne soit pas leur métier. Alors, ils sont un peu obligés de vérifier. Super, ça me fait une belle jambe. J’ai beau être une grande adepte de la visualisation créative… Mais là j’attends toujours. Payera ou ne payera pas ? Aura droit ou n’y aura pas droit ? Wait & see.
Et quant aux autres communicants et bien, ils n’auront droit à rien. Logique quoi, la crise nous a tous permis de tirer notre épingle du jeu et de gagner notre vie comme des cochons (juste au cas où… oui c’est ironique).
Good Luck à tous les collègues. Demain est un autre jour 😉.