Les animaux… une source d’inspiration pour les managers.

Jusqu’ici je n’avais pas vraiment compris l’utilité de savoir qu’un singe velvet avait 4 cris différents pour prévenir du danger ses condisciples en fonction du type de proie et pourtant… Je viens de le placer en commençant mon article (je peux enfin dire que ça m’a servi 🤓).

Ne restons pas sur une histoire de singe, poursuivons.

Si on se plonge dans les expressions françaises, on peut vite se rendre compte de la place qu’on offre aux animaux… On donne sa langue au chat, on a la chair de poule, on peut devenir une peau de vache… et j’en passe et des meilleurs (j’avoue, j’aime beaucoup «et mon cul c’est du poulet » 😅).

Trêve de plaisanterie…même si j’aime beaucoup rire. Nous, les Hommes, faisons partie du règne animal, certes nous avons évolué (pas tous de la même façon, il faut le reconnaitre 🙃), mais jeter un petit coup d’œil sur nos amis les animaux peut bel et bien être inspirant.

En route pour un petit cours pour les lions enragés qui feraient bien de se calmer…

Ah les oies sauvages (ça y est, on a déjà tous la voix de Delpech en tête).

En gestion d’équipe, si nous prenions exemple sur les oies sauvages, je vous assure que le monde se porterait bien mieux. En volant en V, les oies sauvages augmentent considérablement la distance de vol que chaque oie aurait été capable de faire seule. Si une oie est fatiguée, elle se replie au sein de la formation et une autre prend sa place. Les oies crient constamment pour s’encourager. Enfin, quand une oie est malade, blessée… nulle question de l’abandonner. Deux autres oies suivront sa descente pour la protéger et pour l’aider jusqu’à ce qu’elle puisse reprendre son vol ou jusqu’à sa mort.

Postposons le modèle à l’être humain et à la vie en entreprise… Si les personnes partagent une direction commune et un sentiment d’appartenance fort, on atteint plus rapidement sa destination. En se partageant les tâches plus compliquées, on a moins tendance à s’essouffler. Un bon manager fait en sorte que « ses cris » soient motivants, encourageants et non aggravants ("gueuler, oui je sais gueuler", ça, ça ne sert à rien). Enfin dans les bons comme dans les mauvais moments, il est essentiel de s’entraider.

Poursuivons l’investigation… 🧐

« Les insectes sont nos amis, il faut les aimer aussi… »

Qui dit confinement, dit occasion de me transformer en super enseignant pour instruire mes enfants… Quel est le rapport, me direz-vous ? Deux minutes papillon, j’y viens. Mon fiston devait lire un livre sur les fourmis et finalement c’est lui qui m’a instruit. Les fourmis ont une merveilleuse manière de s’organiser. Chacune d’entre elles dispose d’une tâche bien définie au sein de la fourmilière et elles ont une grande capacité d’entraide. Comme quoi, on ferait bien de s’inspirer aussi des insectes. C’est pas parce que les moustiques ont cette sale tendance à nous « bouffer » l’été, qu’il faut écraser toute petite bête sur sa route. Chaque insecte mérite sa place sur terre et a un rôle qui lui est bien défini 😉.  

Et si on parlait du plus fidèle ami des hommes… Les chiens.

Si certains aboient bien plus que d’autres, il faut cependant reconnaitre que ce sont des animaux qui font preuve de loyauté et de camaraderie. Mais pas que… Ils ont même la capacité de ressentir ce que l’homme ressent sans qu’il ait eu besoin de parler. Je suppose que vous voyiez où je veux en venir ? Juste au cas où, je te mets sur la piste. Arrête d’être nombriliste et teste l’écoute active.  

Je pourrais poursuivre le tour du règne animal, vous parler du cheval et des techniques de coaching, de l’intelligence des dauphins… mais là n’est pas mon propos…

Retenez qu’on a bien plus à apprendre des animaux que ce qu’il n’y parait. Alors, observez, inspirez-vous et appliquez 😉.